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| Sujet: Guerre d'indépendance provence Lun 20 Aoû - 15:53 | |
| - Kaired a écrit:
- Farok II a écrit:
- Peuple provençal ;
Sur la Provence eternelle Mille et mille fois foulée, Brûlée par le soleil Se meuvent les armées...
LongJohnSilver ; Voilà les enfumés, Je m'en vais les calmer.
Peuple ; Sur l'orne aux berges inclinées Luisent les haumes et les épées Et les yeux des hommes assassins Et le solde échu aux vilains. Les étendards sont hissés haut Et dans le vent virevoltent, Mais sous le ciel de le Justice Les coeurs s’apprêtent au sacrifice. La peur ceint quelques âmes faibles Mais n’étreint pas les courageux ; Elle creuse un sillon dans le sable Du sang des occis car mal preux.
LJS ; Mais à la folie de ces hommes Je répondrai toujours en force, Et pour un remord éludé Combien mérite-je être tué ? S’ils sont trop sages pour m'epargner J'aurai un sursaut de lumière Et me laisserai étouffer Car jamais je n'ai été fier.
Peuple ; Aristote, sois grand et volontaire : Permet aux hommes de vertu Que cet empereur de l'enfer Par nos mains soit pris et pendu !
LJS ; Ils sont sots, ces forts en gueule Pour ne point saisir que moi seul Puis être à jamais le tyran Qui nul ailleurs n'a d'équivalent. Car je les vois s'avancer Sans même pour raison le pouvoir Et je ne puis pas tolérer Ce prix si vain, ce contrejour. Je ne veux pas, il ferait beau voir, Que mon trépas profanateur Fasse à ma suite un fripon Qui n'aurait pas mes opinions !
Peuple ; Nous avons déjà donné l’assaut Hélas ! Et la poussière s’élève Dans la course à mort des héros Pour qui Justice n'a pas de trêves. Il faut aider, ô Aristote, A éviter le bain de sang Des chevaliers encore épris De tes miracles ou d’un sursis.
LJS ; Vous priez le prophète ? Et moi je ris, sots que vous êtes ! Vous êtes en tout point impudents, De louer ce vieillard effarant ! Qui sont mes vassaux, à présent ? Je demande qu’ils se figent Pour que le temps cesse sa cens, Car aux ordres de leur Comte-lige Ils obéissent ou je les tance.
Peuple ; Meurs, vilain seigneur Dont l'ire a sali le coeur !
LJS ; Jamais ne m'occirez, jacques et faux, Si je le puis, je m'ouvrirai la panse Moi-même, s'il le faut, Plutôt que m'offrir à votre vengeance. Je te conchie, peuple honni, Je t'ai trahi, tu m'as saisi !
Peuple ; Telle est la volonté, Des frères d'arme de la bonté O beaux anges, plaisez à Dieu Que l'infame soit jugé Et puis pendu, et puis juché ! Il n'aura pas le temps d'expier Car à l'instar de ses acolytes Aux destinées fugaces et fortuites, Il ne se sera pas méfié... |
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